En plein mois d'octobre nous profitons d'un ensoleillement exceptionnel. Délaissant la salle des fêtes, nous investissons une fois de plus le pic de Montverdun. (Merci au gardien qui une fois de plus nous accueille). La rapière à la main, nous affinons les chorégraphies mises en place au mois de juillet. Sous le regard acéré de Maître Bellanger, nous travaillons précision et esthétisme. C’est une première rencontre interclub : Particiepent : Les armes Foreziennes, Case Escrime Saint Etienne, les lames d'Astrée, Les Bretteurs de Boisset… Prochaine rencontre prévue au mois de février à Feurs. .. Nous en reparlerons !
La « batarde » est une épée à une main et demie, en usage principalement entre 1350 et 1550. Nous interprétons puis mettons en place des combats d’après les Manuscrits de l'école allemande : il s'agit d'un ensemble de manuscrits dits « Fechtbücher » (Fechtbuch signifie en allemand livre d'escrime) datant pour la plupart du milieu du XVe siècle, certains allant jusqu'au milieu du XVIesiècle. Ils ont été rédigés par un groupe de maîtres d'armes reprenant et améliorant les travaux du maître Johannes Liechtenauer qui a probablement vécu à Liechtenau (Franconie) à la fin du XIVe siècle. Ces ouvrages traitent de toutes les formes de combat en usage, y compris quelques planches dédiées au combat à cheval.
Notre objectif : Proposer des reconstitutions historiques de duel en développant une escrime médiévale dite « de spectacle », ce qui suppose bien sur un travail en coopération entre chaque escrimeur : La notion d’adversaire était remplacée par celle de partenaire, Notre but n'étant pas martial mais esthétique.
Le travail au pneu : Il permet de tester en toute sécurité les coups donnés avec toute la puissance requise. Le pneu est très résistant mais non statique. En coup de redoublement de coup, l’escrimeur aura à prendre en compte le balancé du pneu.
Le travail au mannequin : Sur lui, sur frappe puissante, nous testerons l’ensemble des assauts (estoc et pointe). Nous pratiquerons aussi des gammes, L’objectif est de frapper la cible visée avec précision. Chaque mouvement sera repris le nombre de fois nécessaire pour y parvenir.
Esthétique, posture, précision du geste, parade, position, distance… Chaque geste doit être travaillé avec un maximum de précision. Les armes que nous manions, même si elles ne sont pas affutées, sont lourdes. Mal maitrisées, elles peuvent occasionner des blessures à ceux qui les manipulent. D’autant que contrairement à certains de nos collègues, nous ne portons généralement pas l’armure.
Je vous rassure, il descend parfois de son mur pour diriger les cours... Et il est aussi compétent au maniement du fleuret, épée et sabre qu'a celui de la rapière. Titulaire du BEES2, Maître d'armes médaillé d'or jeunesse et sport, c'est lui qui vous acceuillera et qui vous formera à l'art de l'escrime.